12 systèmes pour une même fonction : la VIE.
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Pour chacun de nous, ces 12 systèmes collaborent pour maintenir la vie. Il s'agit d'un travail d'équipe, qui passe par la communication entre les membres de cette équipe. En effet, nos cellules se parlent. Elles ont leur propre langage. De la même façon que je communique avec vous aujourd'hui en français, nos cellules communiquent entre elles dans un langage biologique.
Nous sommes faits de systèmes faits d’organes faits de tissus chacun remplissant une fonction.
Un exemple : le système digestif. Nous le savons tous, ce système réunit des organes comme l’estomac, l’intestin, le foie… etc. Allons plus loin avec l’estomac. Il est formé de plusieurs tissus : Le tissu musculaire qui brasse mécaniquement les aliments et qui les fait avancer ; le tissu nerveux : qui le relie au système nerveux central ; le tissu épithélial : il tapisse la cavité interne ; le tissu conjonctif : il soutient l’estomac et le protège (la peau est aussi du tissu conjonctif).
Ces tissus, si nous les regardons de plus près, nous y verrons un ensemble de cellules différentes. Je ne vous apprends rien, nous sommes faits d’un nombre difficilement estimable de cellules différentes. Différentes par la forme, la fonction, la durée de vie… etc. Elles ont tout de même des points communs : la production d’énergie, la reproduction… etc.
Un exemple : le système digestif. Nous le savons tous, ce système réunit des organes comme l’estomac, l’intestin, le foie… etc. Allons plus loin avec l’estomac. Il est formé de plusieurs tissus : Le tissu musculaire qui brasse mécaniquement les aliments et qui les fait avancer ; le tissu nerveux : qui le relie au système nerveux central ; le tissu épithélial : il tapisse la cavité interne ; le tissu conjonctif : il soutient l’estomac et le protège (la peau est aussi du tissu conjonctif).
Ces tissus, si nous les regardons de plus près, nous y verrons un ensemble de cellules différentes. Je ne vous apprends rien, nous sommes faits d’un nombre difficilement estimable de cellules différentes. Différentes par la forme, la fonction, la durée de vie… etc. Elles ont tout de même des points communs : la production d’énergie, la reproduction… etc.
Nous arrivons à ma partie préférée : le niveau cellulaire.
Grossièrement, une cellule peut être décrite comme un tout petit sac contenant des éléments très précieux. La cellule c’est un noyau avec l’ADN, et un tas d’autres structures dans le cytoplasme. Oula, j’ai utilisé un mot compliqué. C’est simple : dessinez un rond avec un second petit rond n’importe où à l’intérieur. Le gros rond c’est la cellule, le petit c’est le noyau, les traits sont les membranes et tout le reste c’est le cytoplasme. Revenons à ma fascination pour la cellule. Tout d’abord, sa membrane. Elle est fragile mais particulièrement efficace. Une membrane c’est une fine couche de gras dans laquelle s’insère différentes structures qui servent à la communication de la cellule, à sa perméabilité « réglable », à sa reproduction… etc. Ces corps gras qui forment les huiles, le beurre, finissent (entre autres) dans la membrane de ce petit sac contenant cytoplasme et noyau, notre unité de base. |
La cellule :La membrane cellulaire : |
L'ADN, que la cellule garde précieusement rangé dans le noyau, est un autre élément fascinant des nos cellules. Nous avons l’habitude de visualiser l’ADN comme une double hélice formant des chromosomes allant par paires. C’est le cas, mais seulement avant la division cellulaire. Avant de se diviser, la cellule commence par dupliquer son ADN, c'est-à-dire qu’elle fabrique une copie conforme, ensuite elle le condense sous forme de chromosomes qu’elle organise par paires. A ce stade, il y a assez d’ADN pour 2 cellules et cet ADN est rangé au mieux pour se répartir équitablement entre cellule mère et cellule fille.
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Quand la cellule n’est pas en train de se diviser, elle vit. Son ADN est alors déroulé pour former ce qu’on appelle la chromatine, comme des spaghettis. C’est logique, une fois « étalé », notre code génétique est beaucoup plus accessible et donc plus facile à lire. Car pour vivre, la cellule lit son ADN (comme un livre de recettes) pour fabriquer les protéines dont elle a besoin pour croître, communiquer, se défendre… etc.
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Pour que tout ceci fonctionne en harmonie, nous sommes tous dotés de mécanismes de régulation particulièrement efficaces. Nos milliards de cellules sont en réalité en perpétuel mouvement et participent constamment à des millions de processus physiologiques. Pourtant, malgré tous ces chiffres qui donnent le vertige, notre corps réussit à maintenir certains équilibres dans un intervalle de vie finalement réduit. Nous sommes vraiment mal quand notre température augmente de quelques degrés, alors que la température de notre environnement peut varier de plusieurs dizaines de degrés. Notre cœur bat en continu à intervalle régulier. Nous maintenons aussi une fréquence respiratoire, un pH sanguin, une tension artérielle… etc.
Le maintien de tous ces phénomènes physiologiques dans l’intervalle de vie, c’est ce qu’on appelle l’homéostasie. La régulation est extrêmement complexe mais grossièrement, un récepteur « surveillant » du milieu interne est stimulé, il envoie un message au centre de régulation « référent ». Celui-ci analyse l’information et répond. Sa réponse passe par un effecteur qui réagit pour maintenir l’équilibre.
Le maintien de tous ces phénomènes physiologiques dans l’intervalle de vie, c’est ce qu’on appelle l’homéostasie. La régulation est extrêmement complexe mais grossièrement, un récepteur « surveillant » du milieu interne est stimulé, il envoie un message au centre de régulation « référent ». Celui-ci analyse l’information et répond. Sa réponse passe par un effecteur qui réagit pour maintenir l’équilibre.